Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

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Ecolier (I’), le Pédant, et le Maître d’un jardin (IX, 5)

 Au XVIIème, le Pédant est le maître d'école.
         
Je hais les pièces d'éloquence
Hors de leur place, et qui n'ont point de fin ;
          Et ne sais bête au monde pire
      Que l'Ecolier, si ce n'est le Pédant.

Ecrevisse (I’) et la Fille (Xll, 10)

Les sages quelquefois, ainsi que l'Ecrevisse, 
Marchent à reculons, tournent le dos au port.
C'est l'art des matelots : c'est aussi l'artifice
De ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort,
Envisagent un point directement contraire.

Education (I’) (VIII, 24)

On ne suit pas toujours ses aïeux ni son père :
Le peu de soin, le temps, tout fait qu'on dégénère.
Faute de cultiver la nature et ses dons,
Ô combien de Césars deviendront Laridons ! 

Eléphant (I’) et le Singe de Jupiter (XII,21)

 Les petits et les grands sont égaux à leurs yeux
(aux yeux des Dieux)

Enfant (l’) et le Maître d’école (I, 19)

 (fable à rapprocher de "l'Ecolier, le Pédant et le Maître d'un jardin"
En toute affaire ils ne font que songer
Aux moyens d'exercer leur langue.
Enfouisseur (l') et son compère (X, 4)

Il n'est pas malaisé de tromper un trompeur

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