Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

B  C  E  F  M  V          

Cerf (le) et la Vigne (V, 1 5)

Fable courte, qui montre la punition de ceux qui font preuve d'ingratitude envers leurs bienfaiteurs. 

Cerf (le) malade (XII, 6)

Il en coûte à qui vous réclame,
Médecins du corps et de l'âme !
O temps ! ô moeurs ! j'ai beau crier,
Tout le monde se fait payer.

Cerf (le) se voyant dans l'eau (VI, 9)

Nous faisons cas du Beau, nous méprisons l'Utile ;
          Et le Beau souvent nous détruit.

Chameau (le) et les Bâtons flottants (IV, 10)

          J'en sais beaucoup de par le monde
          A qui ceci conviendrait bien :
De loin c'est quelque chose, et de près ce n'est rien

Charlatan (le) (VI, 19)

                               C'est folie
          De compter sur dix ans de vie.
          Soyons bien buvants, bien mangeants :
Nous devons à la mort de trois l'un en dix ans.

Chartier (le) embourbé (VI, 18)

          Aide-toi, le Ciel t'aidera.

Chat (le) et le Rat (VIII, 22)

          S'assure-t-on sur l'alliance
          Qu' a faite la nécessité ?

Chat (le) et le Renard (IX, 14)

        

  La dispute est d'un grand secours ;
          Sans elle on dormirait toujours.
  ...........................................................................
  Le trop d'expédients peut gâter une affaire ;
  On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
          N'en ayons qu'un, mais qu'il soit bon.

Chat (le) et les deux Moineaux (XII, 2)

  Fable dont la morale est laissée au gré du duc de Bourgogne auquel elle est dédicacée.

Chat (le) et un Vieux Rat (III, 18)

Il était expérimenté,
Et savait que la méfiance
Est mère de la sûreté.

Chat (le), la Belette, et le Petit Lapin (VII, 16)

Pas de morale exprimée, elle se situe dans le domaine de la politique, en voici la fin 

          Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.

Chatte (la) métamorphosée en Femme (Il, 18)

Illustration du proverbe "Chassez le naturel, il revient au galop", exprimé de la façon suivante :
(Le naturel) :
Jamais vous n'en serez les maîtres.
Qu'on lui ferme la porte au nez,
Il reviendra par les fenêtres.
 Chauve-Souris (la) et les deux Belettes (II, 5)

Plusieurs se sont trouvés qui d'écharpe changeants
Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue.
          Le Sage dit, selon les gens :
          Vive le Roi, vive la Ligue !

Chauve-Souris (la), le Buisson, et le Canard (XII, 7)

 Pas de morale exprimée, mais une compassion envers la honte que subissent les endettés :
Je connais maint detteur................................
 ......simple grand seigneur, qui tous les jours se sauve
                        Par un escalier dérobé.

Chêne (le) et le Roseau (I, 22)

 Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir
.........................................................................
Je plie, et ne romps pas

Cheval (le) et l’Ane (VI, 16)

En ce monde il se faut l'un l'autre secourir :
Si ton voisin vient à mourir,
C'est sur toi que le fardeau tombe.

Cheval (le) et le Loup (V, 8)

 Chacun à son métier doit toujours s'attacher.

Cheval (le) s’étant voulu venger du Cerf (IV, 13)

Quel que soit le plaisir que cause la vengeance,
C'est l'acheter trop cher, que l'acheter d'un bien
Sans qui les autres ne sont rien.

Chien (le) à qui on a coupé les oreilles (X, 8)

Le moins qu'on peut laisser de prise aux dents d'autrui
C'est le mieux.

Chien (le) qui lâche sa proie pour l’ombre (VI, 17)

Chacun se trompe ici-bas 
On voit courir après l'ombre
Tant de fous, qu'on n'en sait pas
La plupart du temps le nombre
.

Chien (le) qui porte à son cou le dîné de son maître (VIII, 7)

Nous n'avons pas les yeux à l'épreuve des belles,
Ni les mains à celle de l'or:
Peu de gens gardent un trésor
Avec des soins assez fidèles.
......................................................................
Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles
Veut défendre l'argent, et dit le moindre mot,
On lui fait voir qu'il est un sot.
Il n'a pas de peine à se rendre :
C'est bientôt le premier à prendre.

Cierge (le) (IX, 12)

Tout en tout est divers : ôtez-vous de l'esprit
Qu'aucun être ait été composé sur le vôtre.

Cigale (la) et la Fourmi (I, I)

Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant.

Coche (le) et la Mouche (VIl,8)

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
          S'introduisent dans les affaires :
          Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

Cochet (le), le Chat, et le Souriceau (VI, 5)

Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.

Cochon (le), la Chèvre, et le Mouton (VIII, 12)

.................................Quand le mal est certain,
La plainte ni la peur ne changent le destin ;
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.

Colombe (la) et la Fourmi (II, 12)
précédée de
Le Lion et le Rat (II, 11)
sont des fables doubles

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi,
De cette vérité, deux fables feront foi
.....................................................................
          Patience et longueur de temps
          Font plus que force ni que rage.

Combat (le) des Rats et des Belettes (IV, 6)

Une tête empanachée
N'est pas petit embarras.
Le trop superbe équipage
Peut souvent en un passage
Causer du retardement.
Les petits en toute affaire
Esquivent fort aisément ;
Les grands ne le peuvent faire

Compagnons (les) d’Ulysse (XII, I)

 Pas de morale exprimée  dans cette fable où les hommes ont été transformés en bêtes, et restent volontairement les esclaves de leurs passions, en renonçant à la gloire de belles actions.  

Conseil (le) tenu par les Rats (lI, 2)

Ne faut-il que délibérer,
La cour en conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne.

Contre ceux qui ont le goût difficile (II, 1)

Les délicats sont malheureux
Rien ne saurait les satisfaire

Coq (le) et la Perle (I, 20)

 Pas de morale exprimée.

Coq (le) et le Renard (II 15)

Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.

Corbeau (le) et le Renard (I, 2)

Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens que celui qui l'écoute.

Corbeau (le), la Gazelle, la Tortue et le Rat (XII, 15)

 Fable adressée à Mme de La Sablière...
A qui donner le prix ? Au coeur si l'on m'en croit.

Corbeau (le) voulant imiter l’Aigle (II, 16)

"Il faut se mesurer; la conséquence est nette: "
"Mal prend aux volereaux de faire les voleurs."
"L'exemple est un dangereux leurre "
"Où la guêpe a passé, le moucheron demeure."
(Les lois sont comparées à des toiles d'araignées, qui n'arrêtent que les moucherons et sont crevées par les grosses mouches)

Cour (la) du Lion (VII, 7)

Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère  ;
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.

Curé (le) et le Mort (VII, 11)

         Proprement toute notre vie
est le curé Chouart, qui sur son mort comptait,
           Et la fable du Pot au Lait.
(nous passons notre vie à rêver, à imaginer... Perrette attire la sympathie, Jean Chouart aucune.)
Cygne (le) et le Cuisinier (III, 12)  Ainsi dans les dangers qui nous suivent en croupe, 
          Le doux parler ne nuit de rien.(1)
(1) en rien

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