Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Jean de La Fontaine : Les morales des fables
portrait de Jean de La Fontaine le corbeau de la fable jardin de la maison natale actuellement le perron de l'entrée de la maison

animaux

 

JEAN DE LA FONTAINE :

                       LES MORALES DES FABLES

B  C  E  F  M  V           

Rat (le) de ville et le Rat des champs (I, 9)

Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.

Rat (le) et l’Éléphant (VIII, 15)

Se croire un personnage est fort commun en France:
        On y fait l'homme d'importance,
        Et l'on n'est souvent qu'un bourgeois :
        C'est proprement le mal françois

Rat (le) et l'Huître (VIII, 9)

... ceux qui n'ont du monde aucune expérience
Sont aux moindres objets frappés d'étonnement :
        Et puis nous y pouvons apprendre 
        Que tel est pris qui croyait prendre

Rat (le) qui s’est retiré du monde (VII, 3)

 Cette fable apparemment inventée par La Fontaine  serait une satire contre les moines (le clergé régulier avait refusé en 1675 de contribuer à financer par un "don gratuit" la guerre de Hollande). Elle se termine par :

Je suppose qu'un moine est toujours charitable.

Renard (le) anglais (XII, 23)

Encore un exemple emprunté aux adversaires de "L'âme des bêtes" pour mieux les combattre.

Renard (le) ayant la queue coupée (V, 5)

 Cette fable montre  qu'il  faut se méfier des conseils exprimés par certains : ils le sont souvent par intérêt et non pour le bien de tous.

Renard (le) et la Cigogne (I, 18)

Trompeurs, c'est pour vous que j'écris,
Attendez-vous à la pareille.

Renard (le) et le Bouc (III, 5)

En toute chose il faut considérer la fin.

Renard (le) et le Buste (IV, 14)

 Belle tête, dit-il, mais de cervelle point.
Combien de grands Seigneurs sont bustes en ce point.

Renard (le) et les Poulets d’Inde (XII, 18)

Le trop d'attention qu'on a pour le danger
          Fait le plus souvent qu'on y tombe.

Renard (le) et les Raisins (III, Xl)

 Ruse du renard qui trouve une feinte pour  masquer sa déception de ne pouvoir atteindre les raisins, trop hauts :
ls sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
          Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

Renard (le), le Loup et le Cheval (XII, 17)

  ... de tout inconnu le sage se méfie.

Renard (le), le Singe, et les Animaux (VI, 6)

 ..... à peu de gens convient le diadème.
Le piège dans lequel tombe le singe de la fable montre que l'échec est assuré à ceux qui entreprennent sans réfléchir.

Renard (le), les Mouches et le Hérisson (XII,13)

 Plus telles gens sont pleins, moins ils sont importuns.

Rien de de trop (IX, 11)

De tous les animaux l'homme a le plus de pente
          A se porter dedans l'excès.
          Il faudrait faire le procès
Aux petits comme aux grands. Il n'est âme vivante
Qui ne pèche en ceci. Rien de trop est un point
Dont on parle sans cesse, et qu'on n'observe point.

Rieur (le) et les Poissons (VIII, 8)

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Dans cette fable, La Fontaine fait  référence  au rôle du poète qui amuse, mais qui, aussi, sait aller bien au-delà...
On cherche les rieurs ; et moi, je les évite.
Cet art veut sur tout autre un suprême mérite.
         Dieu ne créa que pour les sots
         Les méchants diseurs de bons mots.
         J'en vais peut-être en une fable
         Introduire un ; peut-être aussi
Que quelqu'un trouvera que j'ai réussi.

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