Paon (le) se plaignant à Junon (II, 17) |
Dans
ce monde, rien n'est parfait : il faut savoir s'accepter comme on
est. Le paon est superbe, sa voix est vilaine... La rose aussi a des
épines...
Cesse
donc de te plaindre, ou bien pour te punir
Je t'ôterai ton plumage. |
Parole de Socrate (IV, 17) |
Chacun
se dit ami ; mais fol qui s'y repose.
Rien n'est plus
commun que ce nom ;
Rien n'est plus
rare que la chose. |
Pâtre (le) et le Lion (VI, I)
(avec le Lion et le Chasseur (VI, 2) ) |
La
morale est commune aux deux fables :
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit. |
Paysan (le) du Danube (Xl, 7) |
Il
ne faut point juger des gens sur l'apparence. |
Perdrix (la) et les Coqs (X, 7) |
C'est
de l'homme qu'il faut se plaindre seulement. |
Petit (le) Poisson et le Pêcheur (V, 3) |
Petit poisson deviendra grand
Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est
folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain. Un Tien (1) vaut, ce
dit-on, mieux que deux Tu l'auras.
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.
(1) Forme ancienne dérivée du latin, pour l'impératif de
"tenir" au singulier.
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Phébus et Borée (VI, 3) |
Plus fait douceur que violence |
Philomèle et Progné (III, 15) |
On
remarquera que le thème de la retraite "au désert", qui va
prendre tout son essor dans le second recueil, est posé, ici, dès le
livre III (M. Fumaroli, Fables éd. La pochothèque) :
Et c'est le souvenir d'un si cruel outrage
Qui fait, reprit sa soeur, que je ne vous suis pas :
En voyant les hommes, hélas !
Il m'en souvient bien
davantage.
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Philosophe (le) scythe
(XII, 20) |
La
Fontaine exprime son sentiment contre les stoïciens qui veulent ôter
passions et désirs.
Ils ôtent à nos coeurs le principal ressort :
Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort. |
Poissons (les) et le Berger qui joue de
la flûte (X, 10) |
- O vous, Pasteurs d'humains et non pas de brebis,
- Rois, qui croyez gagner par raisons les esprits
-
D'une multitude étrangère,
- Ce n'est jamais par là que l'on en vient à bout
;
-
Il y faut une autre manière:
- Servez-vous de vos rets ; la puissance fait tout.
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Poissons (les) et le Cormoran (X, 3) |
- Qu'importe qui vous mange ? homme ou loup, toute
panse
-
Me paraît une à cet égard ;
-
Un jour plus tôt, un jour plus tard,
-
Ce n'est pas grande différence.
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Pot (le) de terre et le Pot de fer (V,
2) |
Ne nous associons qu'avecque nos
égaux ;
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin d'un de ces
Pots .
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Poule (la) aux œufs d’or
(V, 13) |
L'avarice
perd tout en voulant tout gagner.
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Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches
? |
Pouvoir (le) des fables
(VIII, 4) |
- Le monde est vieux, dit-on ; je le
crois, cependant
-
Il le faut amuser encor comme un enfant.
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