LE PARCOURS JEAN DE LA FONTAINE
OU LA FONTAINE
RETROUVE (page 2)
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Jean de La Fontaine
rentre chez lui
( Charles Guyard)
Au premier plan, les remparts de la ville
Sur les hauteurs, les remparts du château
à gauche, l'église "hors les murs"
(voir 17) |
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N° 12 : Le pont
Pour rejoindre le centre-ville, on passait le pont fortifié. Le pont
est un lieu symbole de la ville. Dans la plus haute antiquité, le passage
de la Marne constituait une véritable frontière, lieu d'échange, de
marché, gardé par une forteresse : telle est sans doute l'origine de
la ville. Des gravures de 1625 montrent le pont avec ses neuf arches (78
m.) terminé par un pont mobile en bois. Ce pont soumis aux inondations
nombreuses et à la circulation fluviale fut endommagé aux environs
de1658.
Le fait est important
puisque La Fontaine adressa en 1659 une ballade au surintendant Fouquet
pour lui demander un don de 10.000 écus pour la réparation du pont.
Celui-ci est donc le thème d'une de ses premières oeuvres et une
preuve d'attachement à sa ville
...Dix mille écus en argent bien compté
C'est justement ce de quoi l'on vous prie,
Mais que le Prince en donne une partie
Le tout s'il veut, j'ai bon consentement
De l'agréer, sans craindre aucunement.
S'il ne le veut, afin d'y satisfaire,
Aux échevins on dira franchement :
L'argent sur tout est chose nécessaire. |
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Vue du pont en 1625 à gauche : porte de la ville, à droite, côté du faubourg
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Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV |
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N°13 : Angle de la ruelle des Capucins et de la rue Paul Doucet
C'est par le
faubourg d'Oultre-Marne que, jusqu'en 1753, la Poste de la route de l'Est
arrivait à Château-Thierry. Pour se faire une idée de l'atmosphère
qui régnait dans la ville il y a 300 ans, il faut donc s'imaginer l'arrivée
en fin de journée de la lourde voiture par la ruelle des Capucins. Le
couvent fondé en 1623 a conservé ses limites originelles. A grand bruit,
l'attelage s'engageait dans l'actuelle rue Paul Doucet pour
rejoindre l'Hôtel de la Poste situé approximativement entre la Banque
de France et la rue des Filoirs.
Les voyageurs
descendaient et se préparaient à passer leur seconde nuit après avoir
traversé deux fois la Marne en bac depuis Paris et une première nuitée
à La Ferté-sous-Jouarre. (La Fontaine, lui, s'arrêtait souvent à
Méry au château de Méry de Montferrand.) La soirée offrait alors des
divertissements divers : promenade le long du port très-actif pour le
commerce des grains (Château-Thierry était appelée "la nourrice de
Paris"), des tissus, des vins, oraison dans les paroisses du centre
ville, achats et chalandage, spectacles divers ... En face de l'hôtel s'ouvrait la rue des prostituées - l'actuelle rue Malézieux-Mercier-- dont
se plaignaient régulièrement les Capucins, un tel voisinage troublant
leur sérénité.
La diligence repartait par la rue des Filoirs, le bord de Marne,
Chierry.
A partir de 1758, une nouvelle route aboutissait à la Girafe ; la
Fausse-Marne ou Fosse-Rivière fut creusée en 1762. |
N° 14
: Le quai Couesnon
S'alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, dans les roseaux,
Dans les trous du marécage, (Les Grenouilles qui demandent un Roi (III,4)
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N° 15
: 55, Grande-Rue
Galien
était un médecin natif de Château-Thierry, très connu
à l'époque
de La Fontaine.
Poète à ses heures, il envoya ses vers au fabuliste qui
lui répondit:
J'ai lu tes vers...
Quand j'en eus fait la lecture
Il me fut force de conclure
Que cette plaisante écriture
Fait rire les gens sans mesure.
Contrairement à ce que l'on pouvait penser, Château-Thierry,
ville relais sur la route de l'est et station balnéaire était alors, du
fait de sa situation géographique, paraît-il de son climat et de sa
"source miraculeuse", une cité très animée où des notables
avec leur suite et leurs "clients" venaient prendre les eaux.
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N° 16 : Rue Jean de La Fontaine (partie basse)
C'est sous l'Assemblée
Législative que la rue fut officiellement appelée "Jean de La
Fontaine". Une lettre de félicitations fut à cette occasion
adressée par le Maire à l'arrière-petite-fille de Jean qui est resté
très populaire pendant la Révolution où des fêtes se déroulaient en
son honneur.
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N° 17 : Place de l'Eglise Saint-Crépin
L'appellation "hors les murs" au demeurant fort rare, rappelle que St Crépin - première paroisse en importance de la ville - était construite à l'extérieur des remparts (sans doute pour des raisons de redevances). C'est ici que fut baptisé Jean de La Fontaine. Les lieux ont peu changé |
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Eglise St Crépin hors les murs
(Cliquer sur l'image pour découvrir ce qui est inscrit sur la partie rouge) |
N° 18 : Rue Racine (partie haute)
Jeanne-Françoise, Marie
Guillemette et Elisabeth-Louise étaient les filles de Charles de La
Fontaine. Faute de dot, elles durent rester célibataires ...
Le cimetière proche de cet endroit où elles furent enterrées, a été transféré rue de Fère au milieu du XIX°
siècle.
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La Madeleine,
la façade sur la rue Racine |
N° 19 : Rue Jean de La Fontaine (en face du parking)
Marie-Anne Mancini, soeur de
Marie (dont Louis XIV était amoureux et dont le mariage fut contrarié par
son propre oncle Mazarin), avait épousé le duc de Bouillon depuis deux ans
lorsque celui-ci la relégua dans son domaine à son départ à la guerre
(1664)
Des bergères d'Urfé chacun est idolâtre
La Fontaine n'avait qu'à lever
la tête pour apercevoir de son cabinet de travail les appartements de la
duchesse. C'est selon toute vraisemblance son oncle qui était prévôt du
château qui présenta son poète de neveu à Madame de Bouillon. De leur
rencontre naquirent les "contes".
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N° 20 La médiathèque Jean Macé
En mai 1652, date à laquelle
Madame de Coucy se trouvait sans doute à Château-Thierry, la chapelle du
Couvent, contiguë au cabinet de travail du fabuliste fut incendiée par les
Lorrains.
Le couvent a été fondé par Antoine de Bourgogne en 1492.
La citation latine est tirée d'un livre qui se trouve à la Bibliothèque
Vaticane à Rome De origine seriphicae religionis Franciscanae de
regularis observanciae institutione daté de 1492.
Il édifia au pied du mur de ladite ville de
Château-Thierry, mais à l'intérieur des remparts, un couvent consacré
à Saint-Antoine de Padoue, avec l'accord du Pape Innocent VIII, l'an
1492. |
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