PARCOURS JEAN DE LA FONTAINE
OU LA FONTAINE
RETROUVE (page 1) |
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Jean de La Fontaine
rentre chez lui
( Charles Guyard)
Au premier plan, les remparts de la ville
Sur les hauteurs, les remparts du château
à gauche, l'église "hors les murs"
(voir 17) |
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Si vous n'avez pas imprimé le plan, faites-le afin de pouvoir suivre La Fontaine dans sa ville. Vous trouverez à Château-Thierry, aux endroits numérotés dans ce plan, les plaques dont le texte évoque les moments ou les lieux marquants de la vie du poète dans sa ville. Les explications suivantes complètent les textes que vous lirez sur les plaques au cours de votre promenade.
n° 1 : La maison natale de Jean de La Fontaine
Cette affirmation n'a pas pour base un objet de
fierté. Madame de Coucy et Jean avaient été surpris dans cette
maison-même par Marie Héricart en "galante situation".
Plus tard, l’abbesse de Mouzon qui s’était
réfugiée à Château-Thierry au plus fort de la guerre, invita La
Fontaine à venir lui rendre visite. Invitation déclinée par le poète
car les routes ne sont pas sûres
Passeport d'Amour ne suffit.
[...]
Je ne bouge ; [...]
Votre séjour sent un peu trop la poudre ;
Cette lettre plut à Madame de Sévigné. Selon La Fontaine lui-même, elle le "plaça" auprès de Nicolas Fouquet. |
Marie Héricart, épouse du poète
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N° 6 : 20, rue du château
De La Fontaine, bon garçon, fort sage, fort modeste
Telle est la remarque manuscrite qui est faite sur l’un des livres
de
classe de son ami Maucroix (livre aujourd’hui disparu mais dont l’existence
n’est pas contestée). Celui-ci qui exerça de "vagues"
fonctions ecclésiastiques à Reims, et demeura jusqu’à sa mort le
confident privilégié de La Fontaine.
Adieu mon bon, mon ancien et mon véritable ami
lui écrit-il dans sa dernière lettre. |
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La rue du château actuelle
Le collège se trouvait au niveau de la voiture rouge |
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N°7
Extrait d’une lettre à la duchesse de Bouillon de juin 1671.
Et il
ajoute
Mais s’il arrive que mon coeur
Retourne à l’avenir dans sa première erreur
Nez aquilins et longs n’en seront pas la cause. |
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Madame la Duchesse de Bouillon |
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Allusion à Marie Héricart son épouse. Celle-ci, après la
séparation, se serait, selon certains auteurs retirée dans cette maison.
Deux certitudes existent : cette maison a été construite à la même
époque que celle de La Fontaine et vraisemblablement par le même
architecte alors que Château-Thierry devenait une ville administrative
importante. La rue du Chastel était le lieu de résidence des notables
(le Grand Chancelier ou Grand Référendaire était à la fois notaire et
secrétaire). La seconde certitude est que la maison appartenait à la
famille La Fontaine puisque l’arrière-petite-fille du poète,
Marie-Claire (1756-1828) la reçut en héritage de sa tante en 1786.
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Entrée du 10, rue du
château |
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La tour de la Chancellerie, au fond de la cour du N°10 |
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N° 8 : Cinéma-théâtre
Les deux vers constituent la morale du Conseil tenu par les
Rats" (II, Livre II)
Ne faut-il que délibérer
La cour en conseillers foisonne
Est-il besoin d’exécuter
L’on ne rencontre plus personne. |
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"Conseil tenu
parles rats", illustration de François Chauveau, reprise par
la Bibliothèque Nationale, sur ce tapis de souris |
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La Maison Commune où siégeaient toutes les juridictions et en
particulier les "Eaux et Forêts" s’appelait l’Auditoire et
se dressait à cet emplacement de 1493 à 1894. |
N° 9 : Place de l'Hôtel de Ville
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Avant l'invasion anglaise, c'est à dire avant
1421, le marché se tenait en haut de la rue de la Madeleine. C'est
Antoine de Bourgogne, dit le Bâtard, qui aménagea le centre de la
ville et la place du marché. Cette donation fut reconnue en 1493.
C'est donc à cette même place que se tenait le marché au temps de La
Fontaine. |
Place de l'Hôtel de Ville,
place du marché
le vendredi |
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N° 10 : Place de l'Hôtel de Ville (marché couvert)
Cette plaque rappelle une "escapade" célèbre de La
Fontaine qui, avec la complicité d'une chambrière, s'était caché sous
une table couverte d'un tapis dans la chambre de l'épouse du
Lieutenant-Général Claude Rousselet (vers 1643)- peut-être Madeleine
Brayer- comme le suggère Raymond Josse. De fait, la dame, en l'absence de
son mari, avait invité l'une de ses amies... Bref, Jean n'aurait vu
d'elle que le pied. En 1658, il se souvient de cette aventure qui lui
inspire Clymène.
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N° 11 : Angle de la Grande-Rue et de la rue du Général de Gaulle
Ici se trouvait le carrefour du Beau-Richard. "Les Rieurs du
Beau-Richard" (1659-60) est une comédie-ballet jouée pour le
carnaval par les habitants de la ville. Cette oeuvre fait directement
référence à ce lieu où compères et commères se rassemblaient pour
papoter. Elle fut transformée en conte en 1665. Elle est très
révélatrice de l’atmosphère qui régnait dans la ville.
L’homme me doit, la femme est belle
Nous ferions bien quelque
marché
Non lui et moi, mais moi et elle.
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