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Ecrivains
ou poètes du XVIIème que la philatélie n'a pas retenus (ou pour
lesquels je n'ai pas trouvé de timbres..) :
Honoré d'Urfé, célèbre
pour son vaste roman pastoral l'Astrée entre 1607
et 1628, qui a influencé la littérature précieuse du XVIIème siècle |
Théophile
de Viau (1590-1626)
poète lyrique
Vincent
Voiture (1597-1648)
poète précieux, l'âme du salon de l'hôtel de Rambouillet
VAUGELAS : (1585-1640)
Grammairien, c'est l'un des premiers membres de
l'Académie Française. Il publie des Remarques sur la langue
française, où il indique des règles fondées sur l'usage de la
cour. |
Paul
Scarron (1610-1660)
auteur de comédies burlesques et du roman comique. Il est le premier mari de Mme de Maintenon.
LA
BRUYERE : (1545-1696)
Célèbre par Les Caractères. Précepteur
puis secrétaire auprès de la famille de Condé, il peut trouver
matière à la réalisation de son ouvrage |
Mlle
de Scudéry (Madeleine de) 1607-1701
auteur de romans-fleuves précieux, dont le succès est immense : Artamène ou le Grand Cyrus ; Clélie
Charles Perrault :
(1628-1703)
Il est le défenseur des thèses progressistes dans la querelle
des Anciens et des Modernes.
Les contes de ma mère l'Oye le rendent célèbre |
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François
Rabelais (1494-1553) est un écrivain du siècle précédent mais il
mérite de figurer ici par les nombreuses références à son oeuvre que
l'on trouve dans les fables de La Fontaine
Gargantua, père de Pantagruel, est le héros du roman vie
inestimable du grand Gargantua |
François de Malherbe
Caen 1555-Paris 1628
poète qui impose un idéal de clarté et de rigueur à l'origine du
goût classique |
Jacques
Bénigne Bossuet (Dijon 1627-Paris 1704) : Prélat, prédicateur et
écrivain. Précepteur du dauphin. Il est nommé évêque de Meaux en
1681. Il soutient la politique religieuse de Louis XIV en combattant les
protestants |
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Pierre Corneille
(Rouen 1606-Paris 1684). Poète dramatique. Il atteint la célébrité
avec Le Cid en 1636
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Jean-Baptiste
Poquelin, dit Molière
(Paris 1622-1673)
Il crée avec les Béjart l'Illustre théâtre, puis dirige pendant 15
ans une troupe de comédiens ambulants. A partir de 1659, il est protégé
par le roi et donne de nombreuses pièces en vers ou en prose à la Cour
ou pour le public parisien.
Molière en habit de Sganarelle, timbre édité pour le tricentenaire de
la mort de Molière
Célimène, dans le Misanthrope
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Jean Racine (La ferté Milon 1639-Paris 1699)
Poète dramatique, se consacre au théâtre. C'est le succès de la
tragédie Andromaque qui assure sa réputation. Devenu
historiographe du roi, il arrête le théâtre.
Marie Desmares, dite "La
Champmeslé"
(1642-1698) : tragédienne
Elle crée toutes les grandes héroïnes de Racine, dont elle est la
maîtresse. La Fontaine n'est pas le dernier ni le premier, ni le
seul..à se laisser enchanter par cette enchanteresse. |
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Nicolas
Boileau dit
Boileau-Despréaux
(Paris 1636-1711)
Il écrit Satires et Epîtres, l'Art
Poétique, le Lutrin
C'est le chef du parti favorable aux Anciens dans la Querelle des Anciens
et des Modernes
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Marie
de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
(Paris 1626-Grignan 1696)
Ses Lettres écrites pendant plus de 30 ans, témoignent de
façon pittoresque des moeurs et du temps.
Fouquet montre l'épître A Mme de Coucy, Abbese de Mouzon, à
"Mme de Sévigné, qui en fut enchantée" (La Fontaine)
"En me louant, Sévigné me plaça"
La Fontaine, dont la célébrité est encore à faire à cette époque se
félicite des louanges d'une femme de goût
La fable "Le
lion amoureux" est dédié
à Mlle de Sévigné, la fille de la marquise. |
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APRES LE SIECLE DE LA
FONTAINE |
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Jean-Pierre Claris de
Florian (Sauve 1755-Sceaux 1794)
Auteur de Fables, Pastorales et Comédies pour le
Théâtre-Italien
Académicien.
..."Pour La Fontaine, qui est comme le dieu ou l'Homère du
genre (la Fable), qu'il me soit permis de dire qu'il n'y est si
grand et si admirable que parce qu'il le dépasse souvent et qu'il
en sort.....Ne demandons rien de tel à ses successeurs, pas plus à
Florian qu'aux autres, bien que généralement on s'accorde à lui
donner le second rang...Mais entre ce second rang et le premier, il
ne faut même pas essayer de mesurer la distance."
Sainte_Beuve, Causeries du Lundi |
Hippolyte
Taine
(Vouziers 1828-Paris 1893)
Philosophe, critique et historien.
La Sorbonne lui ayant refusé une thèse sur les sensations, il
rédige rapidement une thèse sur les fables de La Fontaine qui lui
permet d'être reçu docteur ès lettres en 1853, à 25 ans. |
Charles
Augustin Sainte-Beuve
(Boulogne-sur-Mer 1804-Paris 1869)
Il se consacre à l'histoire et à la critique littéraire dans
les journaux.
Revue de Paris, 20 septembre 1829 :
( Recueilli dans les Portraits Littéraires)
"...Nous l'avons déjà dit ailleurs, il (La Fontaine) a été
sous Louis XIV, le dernier et le plus grand des poètes du XVIIème." |
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